Boire un café de qualité.
Le chemin entre le caféier et la tasse est long et laborieux pour le café. Souvent cultivé dans un pays pour être consommé dans un autre, le café voyage beaucoup et doit être l’objet de toutes les attentions pour préserver sa qualité. Produit de luxe pourtant accessible à tous, le café est un délicieux paradoxe qui se savoure à chaque instant.
Ces quelques lignes intéresseront particulièrement ceux qui veulent en savoir plus sur le café, car elles se réfèrent aux facteurs de qualité du café. Alors, bonne lecture !
De la qualité du café – A la cueillette.
La production de café est sans doute l’une des industries les mieux contrôlées du monde car le produit est recherché et de valeur. Le café de qualité ne doit souffrir d’aucune imperfection, car la moindre erreur risque de ternir l’image de la filière entière. Chaque producteur veille ainsi à mener son entreprise dans les normes internationales, car la concurrence est rude.
Au fil du temps, la production du café est devenue une véritable science car les producteurs ont fait appel à des scientifiques pour appuyer leur activité.
Les scientifiques effectuent des recherches pour lutter contre les maladies du café, mais également pour trouver les meilleures méthodes de traitement de la précieuse denrée. Dès la cueillette du café, des standards stricts sont mis en place pour éviter toute altération du produit. Le café doit être cueilli vert et le dépulpage doit être fait le jour même. Pour mieux comprendre le processus, il faut savoir que la cerise du caféier comporte trois parties distinctes : la pulpe, la parche et les fèves. Ces dernières, au nombre de deux, constituent le produit de base du café. Une fois cueillies, les cerises doivent être dépulpées puis trempées pour enlever le petit parchemin qui entoure les fèves. De nombreuses études ont démontré que les cafés qui ont sauté ces étapes ou les ont connues tardivement perdent en qualité et ne bénéficient plus que d’une labellisation de bas de gamme.
Stockage et transport du café.
Après avoir été trempé, le café est ensuite séché, usiné puis calibré selon la taille et la couleur des grains. Il est ensuite mis en tas puis empaqueté pour être stocké. Le stockage du café est sans doute l’une des étapes les plus difficiles de la production puisqu’il doit être fait en sorte que le café ne pourrisse pas jusqu’à son exportation.
Pour ce faire, les spécialistes conseillent d’entreposer le café dans des sacs de jute inodores ou des sacs sans hydrocarbures – pour le café séché. Le taux d’humidité du café stocké doit constamment être vérifié car dès qu’il dépasse 11,5%, le produit n’est plus commercialisable. La torréfaction, qui se fait sur le lieu de consommation, se chargera de réduire ce taux à moins de 5%, le seuil indiqué pour un café de qualité supérieure.
L’hygiène doit toujours être de mise à toutes les étapes du processus car les rongeurs, les moisissures et les différentes bactéries en circulation dans l’air menacent le café à chaque instant.
Bref, le mot d’ordre est vigilance totale !